« Je donnerais juste un conseil : c’est important d’être combatif, persévérant, de chercher à faire toujours mieux et de ne jamais se décourager ! »
Pas à pas !
Laura est arrivée au centre ADHAP de Valence en avril 2013, après avoir travaillé à l’hôpital et en EHPAD. Très vite, elle a présenté sa candidature pour devenir animatrice (chef d’équipe).
« J’étais très heureuse d’avoir ce poste et je ne l’ai pas lâché jusqu’en décembre 2018.Dès mon arrivée chez ADHAP (en avril 2013), j’ai exprimé mes souhaits voyant que je pouvais évoluer au sein de l’équipe et que ma hiérarchieme faisait confiance.
Je voulais aller au delà des missions d’une aide-ménagère. J’avais un grand désir de m’occuper des personnes handicapées, âgées… Ma demande a été entendue et seulement 5 mois après mon arrivée je suis devenue animatrice. »
Manager est une très belle aventure
« Dans mes nouvelles fonctions, le management est la tâche qui m’a le plus plu : gérer son équipe, la motiver… J’allais sur le terrain et je faisais en plus 20h de management (réunions, contrôles chez les bénéficiaires afin de voir comment aider les auxiliaires…).
J’étais à l’écoute des bénéficiaires et de l’équipe. C’était passionnant. »
Savoir être patient
En janvier 2019, Laura devient coordinatrice
« Le poste de coordinatrice m’intéressait également. J’aime beaucoup changer de regard. J’ai fait la demande. Ma responsable ne me l’a pas donné tout de suite car c’est un poste à responsabilité qui peut être psychologiquement assez difficile.
Je n’étais certainement pas encore prête et j’aurai pu être en difficulté. Deux ans après ma demande, le poste m’a été confié à force de travail, de persévérance, d’implication et de professionnalisme.»
Changer de regard
« J’occupe le poste de coordinatrice depuis plusieurs mois. La planification est très intéressante.
C’est un exercice qui demande une grande souplesse pour optimiser les trajets des auxiliaires tout en veillant à leur confort et à celui des bénéficiaires. J’aime aussi être en lien avec les personnes et les structures qui entourent les bénéficiaires : les familles, les professionnels de santé, les tutelles… c’est très riche. »